Jules Tellier
(1863-1889)

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Le Général Boulanger et la jeunesse littéraire
(Le Gaulois, 4 mai 1888)

On connaît, sur le général Boulanger, l'opinion de bon nombre de gens. Mais en quelle estime le tiennent les jeunes naturalistes, s'il en est encore, les pessimistes, les décadistes et les symbolistes ? Et que pense enfin de lui toute cette jeunesse inquiète et troublée dont on nous parle tant ?

Elle lui serait acquise corps et âme, s'il en fallait croire M. Maurice Barrès, qui saluait récemment le général « au nom de la nouvelle génération littéraire ». Si celle-ci lui avait donné mandat, je ne sais. Le certain, c'est qu'il avertissait solennellement les « jeunes » qu'ils pouvaient compter sur Boulanger, et Boulanger qu'il pouvait compter sur eux. Le général, d'après lui, cherchait en toute occasion « à témoigner sa sympathie aux jeunes artistes et écrivains ». Et il advenait de là que les jeunes écrivains et artistes étaient déjà tout pénétrés de sympathie pour lui. Ainsi parlait M. Barrès, et les gazettes plébiscitaires lui jetèrent des roses. Sur quoi, les personnes circonspectes et dénuées de parti pris attendirent patiemment que se manifestât le boulangisme des jeunes lettrés.

Le mieux qu'on puisse dire, c'est qu'elles attendent encore. Les « jeunes » ont tous, ou presque, gardé le silence. A vrai dire, les étudiants nous ont fait connaître leur sentiment, et il paraît bien qu'ils sont antiboulangistes en majorité. Mais peut-être qu'on aurait beau jeu à soutenir que les étudiants représentent mal la jeunesse lettrée. Notez qu'il n'y a parmi eux qu'un très petit nombre d'élèves de la Sorbonne. La plupart seront un jour avocats de petite ville, ou médecins comme Bovary, ou pharmaciens comme Homais.

Et je ne leur voudrais point faire de peine, mais ce n'est pas les insulter, enfin, que de dire de leurs idées en littérature et en philosophie qu'elles sont tout à fait initiales. En fait de livres modernes, vous trouverez communément dans leurs chambres la Femme et l'Amour de Michelet ; les poèmes de Musset ; parfois, les Fleurs du Mal, et quelques romans. Sur cent, il n'y en a point dix qui aient bien lu M. Leconte de Lisle, ni seulement Hugo, et il n'y en a pas deux à qui soit connu le nom de Verlaine. Ajoutez qu'ils ne sont nullement pessimistes. Et je ne demanderais pas mieux que de les en féliciter : mais c'est qu'ils ont une façon bien affligeante de ne l'être pas.

Le vide de leurs journées est quelque chose de prodigieux. Et leur hébétude n'est point inoffensive ni tranquille. Mais ils crient à tue-tête des paroles vaines, et ils vivent dans une lourde et perpétuelle agitation. Beaucoup sont atteints de cette maladie qu'on nomme la « gaieté française ». Rien que les voir m'est une fatigue, et rien que les entendre me fait sentir intensément le prix de la solitude et la beauté de la douceur. Il me suffit d'entrer, à minuit, dans quelqu'une de leurs brasseries pour songer, avec plus de tendresse et de regrets, au sage d'Orient. O les silences des cafés maures, où l'on s'accroupit les soirs en cercle, avec, au milieu, un vase de fleurs et un bocal de poissons rouges !

O la triste chanson nasillée, par où se laissent guider vaguement les longues rêveries ! Et les préparations enchantées qui donnent aux hommes des pensées béates et des sourires niais !... – Non, décidément, les étudiants ne font point partie de la jeunesse intellectuelle. Ils n'ont avec elle aucun lien. ils la dédaignent, et ils en sont dédaignés. La jeunesse intellectuelle est composée de byzantins corrompus, compliqués et tristes. Et les étudiants ne sont, la plupart, que des barbares innocents et lourds.

Pour la vraie « jeunesse intellectuelle », elle est, je crois, divisée, mais antiboulangiste plutôt. Sur cent vingt-sept normaliens, dix-sept tiennent pour le stratège. D'autre part, on me dit qu'il y a discorde aussi parmi les décadents. Le maître, M. Paul Verlaine, est boulangiste. Il a célébré le général dans sont dernier recueil, entre une prière à la Vierge et un éloge ému de Mlle Louise Michel.

M. Verlaine est un esprit synthétique éminemment, et il y aurait intérêt à étudier ses idées en philosophie et en politique... Mais les disciples ne l'ont pas suivi. M. Baju est antiboulangiste âprement.- Pour les « jeunes » qui ne se rattachent à nulle école, j'avoue que je ne sait point trop ce qu'ils veulent, attendu qu'ils n'en ont rien laissé voir.

Pour me tirer de ce doute, j'en ai interrogé deux, que je juge pleins de génie. Le premier n'apprécie pas beaucoup l'élu du Nord. C'est une façon d'antiboulangiste flottant. Le second le goûte assez. C'est une manière de boulangiste irrésolu.

Voici ce que le premier m'a dit :

« Hé ! non, nous ne sommes pas boulangistes, et pourquoi le serions-nous ? Pour l'heure, le général remplit les gazettes à lui seul, et le bruit qu'il fait empêche nos livres de se vendre. Et il n'y aurait que demi-mal si nous pouvions espérer qu'un jour il imposera silence aux politiqueurs et qu'il ôtera à la presse assez de ses libertés pour qu'elle se résigne à parler littérature. un bas empire ne serait point pour nous déplaire, où les mœurs fussent le plus légère possible, et où il nous fût loisible de nous désintéresser de la chose publique et de construire uniquement des sonnets compliqués.

« Mais, ces bienfaits de la servitude tranquille, est-il capable de nous les donner ? Certes, s'il était quelque chose comme un Gambetta en uniforme, avec un oeil de plus, et des qualités physiques que n'eut pas l'autre, nous l'applaudirions de tout cœur. Mais voilà : il a merveilleusement l'air de ne penser à rien. Et, qu'il parvienne tout de même aux sommets, cela n'est pas impossible. Mais peut-être que la fête durera peu, et que les obus prussiens auront tôt fait de la troubler. Or, ni les guerres ni les révolutions ne sont pour nous plaire.

« Les journées de 1830 ont, comme vous savez, empêché les premiers vers de Gautier de se vendre ; et c'est un peu grâce à la guerre de 1870 que la Bonne Chanson de Verlaine n'a point réussi. Tant il est vrai que les causes les plus frivoles suffisent à enfanter les pires effets ! »

Et voici en quels termes le second m'a parlé :

« Mais oui, nous sommes boulangistes ; et comment ne le serions-nous pas ? que le général ait ou non du génie, qu'importe ? Il est maintenant l'homme élu par la conscience des foules. Il a la force qu'elles lui prêtent, et cette force peut suffire à changer le monde.

« Les personnages les plus glorieux n'en eurent pas d'autre. Tolstoï l'a très bien vu : s'imaginer que les « grands hommes » conduisent en effet les choses terrestres, c'est tomber dans l'erreur du sauvage pour qui c'est la figure sculptée à la proue qui mène le vaisseau.

« Et puis, les sages en reviennent volontiers à juger à la façon des petits enfants, pour des raisons plus conscientes seulement et plus complexes. Tous les petits enfants ont l'amour de la beauté et la haine de la laideur ; tous les sages aussi. Or, le mot profond du saint Nicolas de la chanson :

Je n'en veux pas ; il n'est pas beau !

nul, sûrement, n'aura l'idée de l'appliquer au général. Et, puisqu'il est beau, c'est qu'il est aimé des dieux, et qu'il le faut aimer. M. Renan a raison : la beauté est une vertu. Après avoir énuméré les scélératesses de Gautier, duc d'Athènes, l'admirable Machiavel conclut : « Et il n'avait pas seulement commis tous ces crimes. Il était encore petit, maigre et pâle, avec une barbe longue et rare. En sorte que, de quelque façon qu'on l'envisageât, il méritait la haine. » Le général Boulanger n'a pas seulement « relevé le moral de l'armée ». Il a encore le don de plaire, et une belle barbe. En sorte que, de quelque façon qu'on l'envisage, il mérite l'amour... »

Ainsi me parlent mes deux « intellectuels ». Mais, au fond, comme j'ai dit, l'un flotte et l'autre hésite. Et je ne crois pas que le premier se décide de sitôt à crier publiquement : « A bas ! » ni le second : « Vive ! » Jamais vrai lettré ne s'intéressera profondément qu'aux lettres. Les opinions qu'il semble avoir des autres choses sont de surface. Les « bourgeois » aussi ont leur opinion sur l'utilité de la césure classique ou de la rime riche. Seulement, ils l'ont sans y tenir autrement. Elle les pénètre peu, et ne touche en eux à rien d'essentiel. Ainsi des avis qu'ont sur les choses de l'État les prosateurs et les poètes.

Après en avoir parlé, ils retournent vite à leurs vers et à leur prose ; et il diraient volontiers comme Balzac, se réattelant à Eugénie Grandet, après avoir discuté quelque affaire d'intérêt : « Revenons à la réalité ! »

Bien au fond, leur opinion dernière sur le brillant et le bruyant général ne serait pas mal résumée par un mot de bourgeois que j'entendis l'autre jour, et que je veux vous citer pour finir. Il était sur la place du Palais-Royal, au bras de sa femme. Au loin montait un grand bruit confus. elle demanda ce qu'on criait ainsi : « On acclame Boulanger », répondit-il. Puis, après un silence, et d'une voix douce et calme inoubliablement : « C'est un homme très populaire ! »


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Le boulangisme et les « jeunes »
(Le Parti National, 29 mai 1888)

M. Maurice Barrès est un romancier de beaucoup de talent, et un chroniqueur de beaucoup d'esprit. Parmi les jeunes écrivains de ma génération (j'entends ceux qui ont à présent quelque vingt-cinq ans) je ne suis pas éloigné de croire que nul n'a plus de dons naturels, et je suis sûr en tout cas que nul n'en saura faire un plus adroit usage. Il est bien certain qu'il « arrivera », dans le sens un peu saugrenu qu'on donne au mot parmi des adolescents de grand appétit. Et, ce qui vaut mieux, il est bien certain aussi qu'il écrira de belles proses. Il me souvient de l'avoir quelque peu célébré pour mon compte ; et j'ai la ferme intention de recommencer demain.

Et me voici maintenant bien à l'aise pour vous dire que, depuis un mois tantôt, M. Maurice Barrès m'agace prodigieusement.

Le mois passé, dans la Revue indépendante, M. Barrès saluait le général Boulanger au nom de la « jeunesse intellectuelle ». S'il entendait par là les étudiants, ils ne sont guère boulangistes, comme on sait. Et, s'il entendait les jeunes lettrés, ils ne se soucient guère du « brave général » pour le défendre ni l'attaquer, étant tout occupés de l'agencement des phrases et du divin jeu de rimes. Ceci en particulier, je le fis observer doucement à M. Barrès dans un autre « organe ». Et Dieu sait si je suis persuadé encore que cela est la pure vérité !

Mais M. Barrès n'en veut point démordre. Ces jours-ci, il acclamait de nouveau M. Boulanger au nom de ses amis. (Et de quels amis parle-t-il, mon Dieu ?) Pour les manifestations des étudiants, il déclarait n'en tenir nul compte. Et je ne demande pas mieux que de n'en pas tenir grand compte aussi ; mais il faudrait pourtant s'entendre. Pour M. Barrès, ces jeunes gens n'ont crié : « A bas Boulanger ! » que pour avoir absorbé beaucoup de bière. Mais est-il bien sûr que ceux qui crièrent : « Vive ! » en eussent absorbé moins ? Et puis, il y a les normaliens, dont cent dix sept sur cent trente se sont prononcés contre le dictateur cher à M. Barrès. Serait-ce que l'Ecole normale est devenue une manière de brasserie officielle, et qu'on s'y livre du dilucule au crépuscule, à de gargantuesques agapes ?... – Franchement, de tels arguments ne sont peut-être point tout à fait dignes d'un esprit de cette distinction ; et l'on pouvait s'attendre à mieux.

Mais, me dira M. Barrès, que la bière y fût ou non pour quelque chose tout cela n’était point si sérieux. Ces jeunes gens se moquaient un peu. La joie de manifester était pour beaucoup dans leurs manifestations. – Dirai-je qu’on ne sait jamais bien au juste qui parle au sérieux ni qui se moque ?avouerai-je qu’il y a des heures où je soupçonne M. Barrès de se moquer hardiment de moi, de lui, de la « jeunesse intellectuelle » et du brave général par-dessus le marché ?

Et M. Barrès me dira aussi que la jeunesse intellectuelle est « fatiguée du parlementarisme ». Mais le fût-elle cent fois plus encore ? Si las que j’en puisse être, pour ma part, il n’y a là nulle raison plausible pour que je me prosterne devant le premier passant venu. Qui est le général, et que veut-il ? A-t-il une valeur personnelle, et des idées de gouvernement, et quelles ? Et, jusqu’à ce que je le sache, pourquoi l’irais-je prendre pour guide en ma lassitude ? Le bouddhisme aussi est quelque chose de fort différent du parlementarisme actuel : et jamais encore la fatigue que m’ont pu causer les discours de M. Goblet ne m’a donné fantaisie de me convertir à Çakia-Mouni.

Notez que M. Barrès n’entend pas seulement que le boulangisme soit l’aboutissant nécessaire de nos lassitudes en politique. Il prétend plus. Les troubles de notre adolescence, l’inquiétude vague de cette jeunesse, qui a gardé le goût et le regret de l’action, et a qui a manque une foi pour agir, – il veut que le boulangisme en soit la solution logique et naturelle. Et, pour le coup, je me révolte tout à fait. Les mots par où se terminait son livre récent : « Toi seul, ô maître ! qui que tu sois, religion, axiome, ou prince des hommes ! », M. Maurice Barrès a commis cette faute de goût singulière, de les inscrire en épigraphe de son premier article sur le général. O Barrès, Barrès ! comme vous me l’avez gâtée et profanée, la pauvre phrase qui me parut belle, et triste, et profonde, et que je me « chantais » seul aux heures de long ennui ! Et comme vous feriez mieux de laisser le divin culte des lettres en dehors de toutes ces choses !

Justement, c’est en faveur de la littérature que M. Barrès prétend parler. Les républicains ont traité les lettres avec de jolis dédains. M. Weiss, M. Louis Ménard, M. Jules Simon, M. Soury, républicains de la veille, ont été tenus par eux à l’écart… Je n’y contredis point, et je m’en afflige. Mais encore un coup, si mécontent que j’en sois, pourquoi mon mécontentement me conduirait-il à me rallier au général ? M. Boulanger a-t-il des « clartés » en littérature ? et par où dois-je être induit à le penser ? Serait-ce parce qu’il fait, sur l’invasion allemande, et moyennant finances, des besognes de libraire dont M. Barrès ni moi ne voudrions nous charger ? Y a-t-il autre chose, et quoi ? Ce bonheur, M. Barrès l’a-t-il eu, que M. Boulanger lui dévoilât en quelque conversation intime ses idées sur le naturalisme de M. Zola, le « décadisme » de M. Verlaine, le symbolisme de M. Moréas, et l’idéalo-réalisme de M. Jules Case ? Si cela est, qu’il nous les dévoile à son tour, et nous verrons.

Je sais bien que le général a pour lui un romancier, M. Rochefort, et deux poètes, MM. Clovis Hughes et Paul Déroulède. Et sûrement les vers de MM. Déroulède et Hughes ont leur intérêt. On les peut juger très affligeants ou très divertissants, suivant l’humeur où l’on est, et selon qu’on incline plus à une conception démocritienne ou héraclitienne des choses. Mais peut-être enfin que ces deux rhapsodes représentent mal la poésie moderne. Et peut-être aussi que la « jeunesse intellectuelle » se soucie d’eux autant qu’un poisson d’une pomme.

Que dirai-je encore ? M. Barrès se plaint que nos gouvernants de ces dernières années aient mal admiré Hugo, et il éprouve le besoin de défendre sa mémoire contre la grossièreté de leurs commentaires. Mais croit-il que M. Laguerre l’admire mieux ? Pour ma part, j’ai assisté à une conférence du jeune et intelligent avocat sur le grand poète ; et j’affirme sur l’honneur à M. Barrès que voici comme il nous cita la dernière strophe des Châtiments :

S’il n’en reste plus que mille, je serai le millième,
S’il n’en reste plus que cent, je brave encore Sylla,
S’il n’en reste plus que dix, je serai le dixième,
Et s’il n’en reste plus qu’un, je serai celui-là !

M. Laguerre, M. Rochefort, M. Clovis Hughes, M. Déroulède, j’entends bien que ce ne seront point les conseillers de M. Boulanger, s’il arrive au pouvoir.. Mais ceux qui les remplaceront, pourquoi auraient-ils plus de souci des bonnes lettres ? Et les gouvernants, après tout, s’en soucièrent-ils jamais ? M. Rouher ne s’entendait pas mieux en poésie que M. Ferry. Théophile Gautier, impérialiste, attendit vingt ans que l’empire lui accordât un siège de sénateur, ou seulement une bibliothèque ; et il attendit en vain. Napoléon III félicitait Sainte-Beuve de « ses charmants feuilletons » du Moniteur, alors que le grand critique avait quitté le journal depuis quatre ans. Louis-Philippe se montrait blessé mortellement de ce que Musset l’eût tutoyé dans un sonnet admiratif. Louis XIV servait à Chapelain une pension trois fois supérieure à celle de Corneille… Le vieux Flaubert a passé sa vie à répéter que tous les gouvernements avait la haine de la littérature. Et le divin poète Alfred de Vigny a écrit tout un livre pour le prouver. Tout cela, M. Barrès le sait aussi bien que moi. Pourquoi donc lui plaît-il de l’oublier aujourd’hui ?

Qu’il continue, au reste, sa campagne boulangiste, c’est affaire à lui et à sa conscience. Mais qu’il nous fasse la grâce de ne parler qu’en son nom, puisque aussi bien nous ne lui avons point donné mandat de parler au nôtre. Au reste, en thèse générale, qui veut s’incliner se doit incliner seul ; et il est toujours mal de prétendre incliner les Muses avec soi. Lorsqu’en 1853, au moment où Lamartine était en suspicion, et Hugo en exil, M. Arsène Houssaye publia un recueil collectif qu’il intitula : « la Poésie à Napoléon III », l’auteur des Cent-et-un sonnets « dépassa son droit d’un grand pas ». Et, sans doute M. Barrès a plus de titres à représenter la jeunesse de 1888 que M. Houssaye n’en eut à représenter la poésie de 1853. Mais tout de même, s’il tient à élever un monument à M. Boulanger, que sur le frontispice il inscrive son nom seul. Nous serons quelques-uns à penser que c’est déjà beaucoup, et qu’il fait ainsi un assez grand honneur au général de Clermont.



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